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Une petite française chez les petites anglaises
Une petite française chez les petites anglaises
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Une petite française chez les petites anglaises
15 avril 2008

égypte 6

Samedi 29 mars

Notre train pour Assouan, prévu pour 5h du matin, arrive avec deux heures trente de retard. Nous lisons nos nouveaux livres, achetés la veille au Sheraton où nous sommes allés dîner en désespoir de cause, après nous être fait refouler de deux autres restaurants pour cause de tongs. Le livre de Martin est nul, le mien non ; du coup il interrompt sa lecture toutes les minutes pour me lire une phrase à haute voix d’un air outré.

Un vendeur de sucreries ambulant nous aborde ; je meurs de faim, mais il n’a rien qui me fasse envie. Je le suis quand même jusqu’à son petit kiosque et lui demande s’il a des mars. D’un air dépressif, il me répond que non ; je lui achète donc des gaufrettes à la vanille. Une demi-heure plus tard, il revient nous voir avec un autre mec, qui nous demande si nous voulons des « mors » ? Un peu effrayés par leur persévérance, nous réussissons à les faire partir en leur expliquant que c’est bon, nous n’avons plus faim (c’est évidemment faux, mais nous n’avons pas vraiment envie de « mors » non plus).

Arrivée à Assouan, où la chaleur est invraisemblable. Notre hôtel est tenu par une bande de mafiosos qui nous demandent de payer à l’avance (120 £E), mais nous n’avons pas assez sur nous. En voyant la chambre, (glauque, sale et quasiment sans fenêtre), nous résolvons de faire un scandale et de ne jamais payer le reste (20£E).

Nous partons nous promener sous un soleil de plomb, et mettons une bonne demi-heure pour parcourir les 300 mètres qui nous séparent du restaurant où nous avons prévu de déjeuner. Nous nous installons finalement à une table au bord du Nil, en face de l’île Eléphantine. Lorsque je commande du riz oriental, notre serveur facétieux, qui parle français, me demande si je prends des médicaments anti-diarrhéiques. Je fais semblant de ne pas comprendre, mais rien n’y fait. Martin est hilare.

L’après-midi nous visitons le musée nubien, l’île Eléphantine, et nous faisons un tour en felouque. Nous dînons dans un restaurant nubien au-dessus de la première cataracte du Nil, la vue est magnifique et le repas est délicieux. Au retour, notre chauffeur de taxi nous parle de sa girlfriend brésilienne, avec qui il communique en anglais (c’est pas gagné) : « I tell she this : sometimes I am not understand you, but I love you.
She tell me this : I am not understand your book Koran, but maybe later I am understand ».
 

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