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Une petite française chez les petites anglaises
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Une petite française chez les petites anglaises
10 avril 2008

égypte 1

Dimanche 23 mars

Dans l’avion, nous feuilletons Le Progrès Egyptien, un journal en français qui contient des éléments aussi divers que :
- une énorme photo du président complètement floue et datant à vue de nez des années 1970
- un article sur une éventuelle grossesse de la chanteuse des Black Eyed Peas

- une brève, sobrement intitulée « Appel téléphonique » et informant les lecteurs que le président égyptien et Kadhafi se sont passé un coup de fil.

Le plateau-repas quant à lui contient des éléments aussi divers que :

- un chocolat en forme de tête de pharaon

- une vache qui rit « Président » sur laquelle deux enfants blonds échangent quelques mots en arabe.

Nous atterrissons ; il est 20h18, la température extérieure est de 34°C. A l’aéroport, nous achetons notre visa autocollant pour 15$, et entrons tranquillement en Egypte.

Mohammed, le chauffeur de l'hôtel, nous attend avec une pancarte. Il se montre instantanément amical (« my friend »). Après nous avoir fait attendre 20 minutes dans un coin sans raison apparente, il nous emmène à sa voiture en nous récitant quelques mots en français : bonjour, bonsoir, pardon, bijour ? ah non, apparemment il voulait dire peugeot (pijo).

Caractéristiques de la Pijo 504 (voiture en voie de disparition, sauf dans les pays en voie de développement) : sièges en skaï beige, bruit métallique lorsqu’on ferme les portières, absence de ceintures, vitres à manivelle, délicate odeur d’essence, volant qui grince et moteur aussi. Nous nous présentons ; le prénom de Martin plaît beaucoup à Mohammed : « Martin ? Martina Navratilova : my friend ».

Un nuage de pollution dense nous entoure et nous envahit, puisque nous roulons toutes vitres baissées. La route monte comme dans un film futuriste, nous circulons entre les immeubles, à 100 mètres au-dessus du sol. Dans les rues du Caire, nous avons l’impression d’être au beau milieu d’une partie de Carmageddon, et je me félicite que les réflexes du chauffeur soient meilleurs que les miens. Nous avons droit à une visite guidée accompagnée de grands gestes : « Ze mosque ! » ; Martin broie ma main, mais je reste stoïque, j’ai pris le parti de ne pas regarder la route.

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Commentaires
M
comment ça vous avez un chauffeur ??? <br /> PS pour notre part nous avons eu notre lot de 504 paternelles dans les années 70 et elles nous ont laissé un bien meilleur souvenir que les vomitives DS et autre CX.
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