égypte 8

Lundi 31 mars

A la gare du Caire, nous passons une heure à errer dans les différentes strates de la bureaucratie cairote afin de nous faire rembourser, sans grand résultat.

L’après-midi, nous visitons la mosquée Ibn Touloun et nous promenons dans le quartier islamique. Nous arpentons une rue spécialisée dans les enjoliveurs et les fauteuils ; l’agencement original de cette ville ne nous étonne plus.

Pour dîner, nous retournons au restaurant libanais du deuxième jour. Le serveur que nous avons failli escroquer la dernière fois nous apporte une composition de légumes crus en forme de bouquet. Nous nous demandons si ça se mange, et nous décidons finalement d’essayer. Apparemment, ça peut se manger, mais ce n’est pas fait pour, puisque le serveur, toujours impassible, vient derechef enlever sa jolie composition de notre table. Nous dînons de purée d’aubergines, houmous, tabouleh et pain parfumé.

Mardi 1^er avril

Nous déménageons à l’hôtel Talisman, nettement plus cher, mais plus mignon. Nous allons nous promener dans le quartier copte (Chrétien), où nous visitons une très belle église. Nous décidons de visiter la Nécropole, un immense cimetière où vivent plus de 50000 personnes ; mais une fois arrivés là-bas, nous ne restons pas longtemps, car c’est un bidonville...

C’est notre dernier soir, nous dînons donc de hamburgers devant la télé : nous avons l’habitude de profiter de nos pérégrinations pour nous repaître de Macdo et de télé. Nous avons une nette préférence pour la télé-réalité, les talk-shows et les sagas de l’été, mais ce soir-là, pas de chance, c’est « spéciale Canada » sur TV5 monde.

Après avoir regardé Thalassa sur TV5 Europe, je zappe et nous entendons alors une voix suisse nous annoncer d'un ton dubitatif: « il n’y aurait donc pas de risque à laisser son argent à l’UBS ». Le reportage qui suit tente de déterminer si oui ou non, il faut laisser son argent « à l’UBS ». Martin est légèrement crispé, mais en mon for intérieur, je me réjouis: c'est une chute toute trouvée pour mon récit.