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Une petite française chez les petites anglaises
Une petite française chez les petites anglaises
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Une petite française chez les petites anglaises
16 avril 2008

égypte 7

Dimanche 30 mars

Nous nous infiltrons dans un hôtel avec piscine, et passons l’après-midi à lézarder en lisant nos livres. Nous quittons notre hôtel de malfrats sans obtenir de réduction, malgré nos speeches percutants préparés à l’avance : face au malfrat en chef, nous restons cois.

Le soir, nous regardons le coucher du soleil par la fenêtre du train en mangeant des Haribo importés. Je me rends compte qu’il manque 30 pages dans mon livre, et que le récit s'interrompt bien évidemment au moment le plus crucial. Je suis assez abattue, mais pas autant que martin qui a continué à lire le sien dans l'attente du "masterful ending" promis en quatrième de couverture, et qui a découvert au bout de 600 pages que l'ending en question était une leçon sur le bonheur à la francis cabrel.

Au milieu de la nuit, le majordome du wagon nous réveille pour nous annoncer qu’il y a une avarie quelconque et que nous devons prendre un bus pour Naghammadi-city, où un train de nuit pour le Caire nous attend. Un peu hagards, nous tentons d’obtenir une garantie écrite afin de nous faire rembourser pour ce trajet à 60$, mais nous finissons par renoncer (« ask Mahmoud station manager / Abdul train manager / ask là-bas si j’y suis »).

Dans le bus, nous nous rendons compte que nous sommes enfermés dans un huis clos avec tous les polonais en marcel,  jogging et cheveux gras-peroxydés que nous avons fuis comme la peste depuis le début du voyage. A Naghammadi-city, où nous arrivons à 5h du matin, pas l’ombre d’un train-couchette ; nous montons dans un train normal (en 1ère classe quand même), et essayons tant bien que mal de dormir.

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