égypte 2

Lundi 24 mars

Nous déjeunons de dolma (légumes farcis), de riz à la cannelle, de houmous et de pain délicieux, et d’un pigeon. Martin demande l’addition, on nous apporte une assiette de cure-dents. Nous obtenons finalement une addition écrite en arabe.

Après avoir erré pendant ce qui semble être des heures pour trouver la gare, un distributeur de billets et un bureau de change, nous arrivons finalement à la billetterie des wagons-lits. Nous apprenons que le train que nous voulions prendre pour nous rendre à Louxor est interdit aux femmes ; nous partirons donc de Gizeh.

Nous flânons dans les rues et tentons de comprendre leur agencement étrange (une rue semble être spécialisée dans les perceuses, la suivante dans les sièges de toilettes), et nous arrivons finalement au Khan Al-Khalilli, l’immense souk du quartier islamique. Nous entrons dans une échoppe de babouches ; Martin a la possibilité de m’échanger contre un stock de babouches marrons, mais il décide finalement de n’en prendre qu’une paire.

Le soir, nous dînons de houmous et de tabouleh au restaurant libanais de l’hôtel Sémiramis, et décrétons qu’il s’agit du meilleur repas de notre vie. Après avoir fait les idiots dans les ascenseurs géants de l’hôtel, nous entreprenons un concours de glissades avec nos babouches toutes neuves dans le hall – c’est alors que nous voyons apparaître notre serveur à la triste figure : il semblerait que Martin confonde les billets de 50 £ égyptiennes et les billets de 50 piastres.