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Une petite française chez les petites anglaises
Une petite française chez les petites anglaises
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Une petite française chez les petites anglaises
13 avril 2008

égypte 4

Mercredi 26 mars

Arrivons épuisés à Louxor. Après une sieste, nous partons explorer la ville, qui s’apparente en fait plutôt à un village exclusivement dédié aux touristes. Dans le souk, nous nous faisons harponner par un dénommé Mustapha, fabricant de papyrus de son état, qui parle bien français (suffisamment en tout cas pour comprendre des phrases telles que « trop relou çui-là » et rétorquer aussitôt « pourquoi tu t’énerves mon ami »).

Après nous avoir répété une centaine de fois que nous nous trouvions actuellement dans le marché aux légumes, que nous venions de traverser le souk des touristes, et que nous nous dirigions actuellement vers le souk arabe, il tente de nous emmener dans son magasin de papyrus, alors que nous ne désirons qu’une chose : du houmous et du pain. Une demi-heure de parlementations plus tard, nous parvenons à nous débarrasser de lui : furieux, il annonce à Martin « je vais toucher ta gazelle » ; après m’avoir frôlée d’un air bravache, il désigne son sexe en nous disant que de toutes façons, les françaises, elles ne veulent que ça. Martin envisage de lui casser la figure, mais finalement non.

L’après-midi, nous visitons le temple et le musée de Louxor. Le soir, nous errons pendant des heures pour trouver un restaurant pas trop touristique, mais c’est peine perdue.


Jeudi 27 mars

Alors que nous nous dirigeons vers le ferry qui mène à la rive occidentale, nous nous faisons harponner par un quidam qui veut nous servir de taxi pour visiter la Vallée des rois. Nous finissons par accepter ; son père Abdul nous emmène alors dans sa voiture de luxe climatisée (mais dont il n’utilise pas la clim, préférant rouler toutes fenêtres ouvertes comme la plupart de ses compatriotes). Sur la route de la Vallée des rois, nous passons devant une vingtaine de petites bâtisses surmontées de panneaux « Luxor fabrik for alabaster » « Luxor shop for alabaster » et autres « Luxor factory for alabaster ». Notre chauffeur tente de nous emmener dans la boutique d’un de ses amis mais nous refusons obstinément de descendre de la voiture, n’ayant pas un besoin pressant d’obélisques en albâtre.

Nous visitons de superbes temples, et quelques tombeaux de pharaons, mais leur grandeur ne déteint pas sur nous : nous prenons un malin plaisir à critiquer les cargaisons de russes et de polonais affreux qui semblent nous suivre à la trace.

Le soir, nous regardons le coucher de soleil depuis la terrasse de l’hôtel en écoutant le chant du muezzin, et en nous goinfrant de Macdo.

                _gypte_331

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